« Ces moments sonores ont surgi de la sonorité enveloppante et ronde du cor. Cette alchimie parfaite entre douceur et puissance, brillante ou mate, cuivre et étoffée, attire et interpelle instantanément nos ouïes et nos sens. Certaines de ces pièces sont basées sur des rythmes traditionnels d’Argentine. Les carrures sont volontairement modifiées, les parties s’articulant par phrases, comme si l’océan qui nous sépare avait altéré leur apparence...». Leonardo Sánchez
« Ces moments sonores ont surgi de la sonorité enveloppante et ronde du cor. Cette alchimie parfaite entre douceur et puissance, brillante ou mate, cuivre et étoffée, attire et interpelle instantanément nos ouïes et nos sens. Certaines de ces pièces sont basées sur des rythmes traditionnels d’Argentine. Les carrures sont volontairement modifiées, les parties s’articulant par phrases, comme si l’océan qui nous sépare avait altéré leur apparence...». Leonardo Sánchez
« Pièce de caractère brésilien inspirée du monde festif du forró, style musical et danse brésilienne très sensuelle pratiquée en couple. Les événements tournant autour de cette danse étant souvent nocturnes, de petits clins d’œil à la Reine de la nuit se glissent occasionnellement dans le discours musical ». Yves Pignot
« Comme son nom l'indique, cette pièce est basée sur des jeux d'alternance entre rythmes binaire et ternaire. Mais par un refus de garder le choix rythmique initial, je cherche en quelque sorte à déstabiliser l'auditeur, comme si le temps avait bu un verre de trop, le rythme boitant du aksak en devient boit tant ». Yves Pignot
« Ce trio est une petite plaisanterie. J'ai choisi de faire jouer les deux saxophones altos sur l'intervalle de seconde parallèlement pendant qu'une basse jouée par le baryton mène la danse. Le résultat sonore se ballade entre historiette comique et drôlerie citadine ». Yves Pignot
« Le Brésil est très présent dans cette pièce à la limite entre la bossa nova et la samba. Ayant vécu vingt ans dans ce pays, je n'avais pas pu y retourner depuis quinze ans au moment de l'écriture, on peut sentir une certaine saudade dans les thèmes souvent pleins de nostalgie ». Yves Pignot
« Comme son nom l'indique la pièce est conçue pour que 4 danseurs puissent évoluer dans le silence, avec un quatuor de saxophones qui les mène dans leurs intentions. L'indication métronomique est choisie en fonction de notre notion humaine du comptage du temps, chaque temps durant une seconde. Le quatuor de saxophone serait comme l'inévitable déroulement du temps ne laissant pas le choix aux danseurs de vivre en dehors de cette notion de temps qui passe, compté, organisé comme dans notre civilisation [...] ». Yves Pignot
« Ce quatuor de caractère brésilien est inspiré du forró. La fête tropicale et la sensualité de la chaleur d'été sont là. L'envie de danser, d'être en sueur le temps d'une soirée dansante. Le titre pourrait être traduit par comme je désire ! ». Yves Pignot
« Cette œuvre à géométrie variable, inspirée du blues, est une commande Buffet-Crampon pour les amoureux du saxophone et du Senzo. Con-Fine-ment oblige, le projet a réuni en avril 2020, 12 saxophonistes d’horizons très différents. Senza confine : en italien « sans bordure ». Nous adorons les jeux de mots et les double-sens. Jouer avec les mots comme avec les notes de musique. Á vous de jouer maintenant ! ». Philippe Portejoie & Michel Supéra
« L’incroyable destin du clown « Chocolat », premier artiste noir de la scène française est un film de Roschdy Zem mis en musique par Gabriel Yared. Reconnu mondialement, notamment pour les musiques de 37.2, Tatie Danielle ou le Patient Anglais pour laquelle il obtint un oscar, Gabriel Yared est l’invité en 2018 du 8ème festival du cinéma de Valenciennes. Une étroite collaboration se met en place entre le compositeur et les musiciens du conservatoire de Valenciennes où Michel Supéra est professeur de saxophone. Pour cette occasion, Philippe Portejoie et Michel Supéra réalisent une adaptation de la musique « Chocolat » pour ensemble de saxophones, piano, basse et batterie, saluée par le compositeur. De la gaité à la mélancolie, des larmes aux rires, vous serez transportés au cœur même de ce film aux 5 nominations et 3 césars, (meilleur acteur, son et musique originale) ». Philippe Portejoie & Michel Supéra
« Dédié au Quatuor à Plectres de France, Ennio est un hommage à Ennio Morricone. Il s’adresse également à Luciano Berio qui a su se libérer de l’espace esthétique musical du XXe siècle, en n’hésitant pas à concevoir ses merveilleux folksongs. Ma démarche nomade est comme un océan acoustique sur lequel je peux naviguer librement et croiser des archipels de cultures historiques, sociales ou géographiques. Avec cette œuvre, l’Italie, la mandoline et la tarentelle émergent comme une source vive d’inspiration souhaitant s’insérer dans notre espace acoustique contemporain […] ». François Rossé
« Le thème de ce trio de guitare, inspiré par un poème de Max Rippon (Poète Marie-Galantais bien connu dans la Caraïbe), s'adresse à trois instrumentistes confirmés. Ils s'échangent tour à tour les rôles de solistes et d'accompagnateurs. Il convient de bien respecter les nuances et surtout les accents déplacés pour restituer ce rythme si particulier qui évoque la musique traditionnelle des Antilles. Niveau 4 (difficile – cycle 3) ». Urbain RINALDO
« Le thème de Sonia est un quatuor pour trio à cordes et guitare. Ici, le violoncelle n'utilise que des cordes à vide pour laisser au violon et à l'alto le soin de s'échanger ce thème fort mélancolique. La guitare accompagne le tout sur une suite de quatre accords : Do min, Sol min, Ré min et Fa M. Attention à bien respecter les indications de phrasés et de nuances pour mettre en avant les petits motifs mélodiques. Niveau 2 (facile – cycle 1) ». Urbain RINALDO
« Promenade est une pièce pour ensemble de violon, alto, violoncelle, guitare et piano. C'est une commande de professeurs qui désiraient faire jouer des élèves d'instruments et de niveaux différents. Ici les violons et les altos n'utilisent que les cordes à vide pour laisser place au chant nostalgique du violoncelle et aux deux ensembles de guitares. Niveau 2 (facile – cycle 1) ». Urbain RINALDO
« Cette proposition pour saxophone soprano et ensemble instrumental est un hommage à Georges Bœuf, saxophoniste, compositeur et professeur de composition au conservatoire de Marseille, à l’origine de la création du GMEM. Il a conçu une œuvre inspirée par L’homme qui plantait des arbres de Jean Giono, une nouvelle écrite en 1953 pour faire aimer à planter des arbres. J’ai perçu que ce contexte poétique pouvait s’ouvrir au-delà des arbres, vers la forêt des sons... celle que Georges Bœuf a plantée et fait grandir en donnant sa sève à de nombreux jeunes compositeurs au sein de sa classe de composition… ». François Rossé