« Adapté d'un conte populaire breton, Les Deux Bossus évoque l'histoire de deux tailleurs difformes au caractère différent qui, confrontés à une même situation, ne vont pas réagir de la même façon, et par-là même, les conséquences et les leçons de vie en seront pour le moins contrastées… ». Hervé POULIQUEN
« Quatre animaux vieillissants n'ont qu'une idée : Sauver leur peau et rejoindre la ville de Brême pour y jouer de la musique. Les motifs musicaux des instruments solistes reflètent le caractère des animaux. Le chœur d’enfants commente l’action et illustre les différents épisodes, nourris par la richesse des timbres du quintette à vent. Le récitant expose l’histoire ». Hervé POULIQUEN
« L’histoire met en scène une princesse, Carméline, qui suite à des promesses non tenues vis-à-vis du crapaud, Krapotin, devra prendre conscience de sa responsabilité et de ses engagements […]. La partition est composée pour une clarinette (thème de Carméline), un tuba (thème de Krapotin), un ensemble à cordes de fin de cycle 1 et un récitant ». Hervé POULIQUEN
« RIPOSTE met à l’honneur les timbres instrumentaux et les combinaisons sonores portées par une abondance de rythmiques bien définies. Une marche vive et rigoureuse […] laisse la place à un 2e mouvement d’abord modéré et souple […] puis très animé […]. Enfin, le final s’élabore petit à petit par superposition rythmique […] avant une conclusion prompte et pétillante […] ». Hervé POULIQUEN
« Au-delà du chiffre cinq évoquant les instruments du quintette, l’expression en cinq sec suggère une pièce à l’esprit spontané, exécutée de façon alerte et sans appel […] Le quintette utilise un thème unique qui s’élargit et se transforme [...] avant une conclusion vigoureuse et chatoyante ». Hervé POULIQUEN
« Cette pièce débute par une valse lente […] suivi d’une section piu vivo faisant apparaître un court thème au piano la rendant très active. [...] La réexposition du thème initial alterne et contraste avec une section vivo, plus âpre et tendue amenant à une partie cadencée. Enfin, la coda molto vivo conclut la pièce de manière éclatante ». Hervé POULIQUEN
« Pièce essentiellement rythmique reposant sur un groove réparti aux deux bassons. Progressivement, la rythmique s’enrichit pour devenir plus saccadée, plus irrégulière où les deux instruments se répondent. Des arrêts soudains viennent interrompre le discours, comme une apnée […] ». Hervé POULIQUEN
« SÉLÉNÉ fait référence à la déesse de la lune dans la mythologie grecque. D’expression contemplative, la pièce déroule […] un motif rythmique et mélodique qui s’enrichit puis laisse la place à un thème plus apaisé […]. » Hervé POULIQUEN
« Maintenu tout au long du morceau, le rythme irrégulier en croches (3+3+2+2) donne une expression jubilatoire à ce 4 mains. […] Les 2 thèmes principaux en sol min et fa min réapparaissent successivement en si majeur et sol mineur avant une conclusion affirmée. » Hervé POULIQUEN
« […] Le caractère primesautier et vif du 1er thème évoque la senteur et la beauté de la rose. Puis, des motifs plus verticaux, rythmiques et dissonants exacerbés par les modulations et les tensions mélodiques et rythmiques, dévoilent sa face épineuse […]. Enfin, la réexposition du thème et la courte coda nous invite à rester sur notre première impression… » Hervé POULIQUEN
« Le 4 mains débute par un thème sur un mouvement de valse léger et divertissant […]. Dans la deuxième section, les premières notes sont reprises en ternaire sur une mesure à deux temps bien affirmée. Enfin, la réexposition quasi complète s’enchaîne avec une coda très animée et lumineuse. » Hervé POULIQUEN
« Cette pièce à 6 mains comportant un largo, un lento et un vivace a été commandée par le Conservatoire de Saint-Brieuc pour ses pianistes de cycle 3. » Hervé POULIQUEN
« Pièce de caractère brésilien inspirée du monde festif du forró, style musical et danse brésilienne très sensuelle pratiquée en couple. Les événements tournant autour de cette danse étant souvent nocturnes, de petits clins d’œil à la Reine de la nuit se glissent occasionnellement dans le discours musical ». Yves Pignot
« Comme son nom l'indique, cette pièce est basée sur des jeux d'alternance entre rythmes binaire et ternaire. Mais par un refus de garder le choix rythmique initial, je cherche en quelque sorte à déstabiliser l'auditeur, comme si le temps avait bu un verre de trop, le rythme boitant du aksak en devient boit tant ». Yves Pignot
« Ce trio est une petite plaisanterie. J'ai choisi de faire jouer les deux saxophones altos sur l'intervalle de seconde parallèlement pendant qu'une basse jouée par le baryton mène la danse. Le résultat sonore se ballade entre historiette comique et drôlerie citadine ». Yves Pignot