« Composée en 2023, cette pièce est dédiée à mes filleuls américains. Elle est divisée en quatre parties, chacune représentant une de ces personnes : deux adultes et deux enfants à qui j'avais besoin de témoigner mon amour malgré la distance ». Alain Baraige
« Cette pièce est une commande en 2013 de l’association Handi'chiens (association qui éduque des chiens pour les personnes handicapées). Nelly avait composé un poème qui décrivait l'amour symbiotique qui l'unissait à son chien Cawa et l'on m'a demandé de composer une pièce qui serait fidèle au texte écrit par Nelly. J'ai écrit deux thèmes qui se superposent au début et qui peu à peu se mélangent complètement. L’un représente Nelly et l'autre, Cawa et entre eux, une myriade de doubles croches qui symbolisent le bruit des pattes de Cawa qui procurait tant de bonheur à Nelly ». Alain Baraige
« Composée en 1997, cette pièce est dédiée à un ami qui a eu une révélation spirituelle dans cette ville. Je l’ai rêvé pendant mon sommeil en référence aux nocturnes de Chopin (et mème un peu - à la manière de - ), ce qui m'a obligé à me lever pour la fixer au piano avant qu'elle ne s'évapore dans la nuit ». Alain Baraige
« Composé en 1976, Un Soupir fait référence aux consolations de Franz Liszt. C'est une respiration paisible perturbée par un mouvement émotif (voir même romantique) en son milieu, avant de retrouver la paix ». Alain Baraige
« Parmi les nombreux rythmes présents dans la musique populaire de mon pays natal, l’Argentine, la chacarera a bercé mon enfance […]. De très grands danseurs m’ont inspiré de nombreuses variantes et façons d’exécuter la chacarera. Pulsación puise dans mes racines et ces rencontres en mêlant quelques éléments d’autres esthétiques comme le classique et le jazz […] L’écriture de cette pièce utilise divers modes de jeu et d’articulation propres à la guitare. Malgré la notion de régularité et de rigueur que sous-entend le titre, le résultat sonore ne doit pas être froidement métronomique mais souple, effaçant le côté strict : les articulations et le discours mélodique devront toujours primer dans l’interprétation ». Leonardo Sánchez